Les systèmes agroalimentaires produisent plus d'un tiers des gaz à effet de serre mondiaux: il est donc essentiel de trouver une solution gagnant-gagnant pour promouvoir la résilience simultanément à travers le climat, l'environnement et le développement.
Les évaluations jouent un rôle fondamental dans ce contexte: depuis 2010, la Politique de l'évaluation du FIDA a prévu pour tous les projets que des évaluations de la performance abordent la manière dont ils soutiennent la gestion de l'environnement et des ressources naturelles (ENRM) ainsi que l'adaptation aux changements climatiques (ACC). Le Manuel de l'évaluation comprend des orientations pour évaluer la performance sur ces deux critères, mais aussi sur ceux du CAD de l'OCDE ou sur d'autres encore. Ces notations et évaluations spécifiques font l'objet du même processus d'assurance de la qualité que les évaluations du FIDA, et la performance sur ces critères est communiquée aux organes de gestion à des fins d'apprentissage et de redevabilité.
Toutefois, si l'intégration de ces considérations constitue la première étape, il est autrement difficile de garantir qu'un savoir-faire suffisant soit disponible dans chaque évaluation pour évaluer de manière crédible l'ENRM et l'ACC.
Au cours des 10 dernières années, 90% des projets du FIDA évalués ont obtenu un résultat "modéré" ou "satisfaisant" pour ce qui est de leur soutien à l'ENRM et à l'ACC. Toutefois, il est apparu que seuls 30% d'entre eux n'ont pas causé de dommages nets à l'écosystème. Cela souligne la nécessité d'un examen attentif des méthodes qui ont été utilisées pour évaluer l'ENRM et l'ACC par le Bureau de l'évaluation du FIDA.
Une évaluation thématique récente concernant l'appui du FIDA aux petits exploitants agricoles pour s'adapter aux changements climatiques a examiné la manière dont les projets du FIDA ont interagi avec les écosystèmes qui les entourent. En termes de méthodologie, il n'existait aucun précédent pour évaluer ce lien entre les hommes et l'écosystème. L'équipe de l'évaluation a élaboré une approche par rubriques pour évaluer les conséquences des projets du FIDA sur certaines dimensions de l'écosystème – telles que la qualité et la gestion de l'eau et la santé des sols. Sur les 20 études de cas réalisées, qui couvraient 14 pour cent du portefeuille de projets du FIDA impliqués dans l'adaptation aux changements climatiques, seuls six ne «nuisaient pas» ou mieux, comme le montre la figure ci-dessous.
RE: How are development projects affecting the environment and how do we evaluate this impact?
Chère Yosi,
Merci d'avoir soulevé cette importante question.
Les systèmes agroalimentaires produisent plus d'un tiers des gaz à effet de serre mondiaux: il est donc essentiel de trouver une solution gagnant-gagnant pour promouvoir la résilience simultanément à travers le climat, l'environnement et le développement.
Les évaluations jouent un rôle fondamental dans ce contexte: depuis 2010, la Politique de l'évaluation du FIDA a prévu pour tous les projets que des évaluations de la performance abordent la manière dont ils soutiennent la gestion de l'environnement et des ressources naturelles (ENRM) ainsi que l'adaptation aux changements climatiques (ACC). Le Manuel de l'évaluation comprend des orientations pour évaluer la performance sur ces deux critères, mais aussi sur ceux du CAD de l'OCDE ou sur d'autres encore. Ces notations et évaluations spécifiques font l'objet du même processus d'assurance de la qualité que les évaluations du FIDA, et la performance sur ces critères est communiquée aux organes de gestion à des fins d'apprentissage et de redevabilité.
Toutefois, si l'intégration de ces considérations constitue la première étape, il est autrement difficile de garantir qu'un savoir-faire suffisant soit disponible dans chaque évaluation pour évaluer de manière crédible l'ENRM et l'ACC.
Au cours des 10 dernières années, 90% des projets du FIDA évalués ont obtenu un résultat "modéré" ou "satisfaisant" pour ce qui est de leur soutien à l'ENRM et à l'ACC. Toutefois, il est apparu que seuls 30% d'entre eux n'ont pas causé de dommages nets à l'écosystème. Cela souligne la nécessité d'un examen attentif des méthodes qui ont été utilisées pour évaluer l'ENRM et l'ACC par le Bureau de l'évaluation du FIDA.
Une évaluation thématique récente concernant l'appui du FIDA aux petits exploitants agricoles pour s'adapter aux changements climatiques a examiné la manière dont les projets du FIDA ont interagi avec les écosystèmes qui les entourent. En termes de méthodologie, il n'existait aucun précédent pour évaluer ce lien entre les hommes et l'écosystème. L'équipe de l'évaluation a élaboré une approche par rubriques pour évaluer les conséquences des projets du FIDA sur certaines dimensions de l'écosystème – telles que la qualité et la gestion de l'eau et la santé des sols. Sur les 20 études de cas réalisées, qui couvraient 14 pour cent du portefeuille de projets du FIDA impliqués dans l'adaptation aux changements climatiques, seuls six ne «nuisaient pas» ou mieux, comme le montre la figure ci-dessous.