Before joining CGIAR, Ibtissem Jouini served as a Regional Evaluations Specialist at the Food and Agriculture Organization (FAO) of the United Nations, where she managed decentralized evaluations and designed capacity development activities within the FAO Office of Evaluation (OED). Prior to this role, she led multiple independent evaluations and studies. Her professional journey also includes substantial contributions to International Development Organizations and Foundations. In these positions, she operated either as M&E or Program Manager for various national, regional, and global projects. She actively participates in several evaluation associations. She leads the working group on the professionalization of evaluation at the Asociación Ibérica de Profesionales Evaluadores (APROEVAL), and she is a member of the European Evaluation Society (EES), and the MENA Evaluators Network (EvalMena).
My contributions
What type of evaluator are you?
DiscussionL'un des dilemmes communs consiste à trouver un équilibre entre les membres de l'équipe d'évaluation qui comprennent le sujet technique et ceux qui ont une expertise en matière de méthodologies et processus d'évaluation. Dans la plupart des évaluations, les ressources font défaut pour recruter de larges équipes permettant de couvrir tous les domaines. Trouver des personnes qui soient des experts dans au moins une discipline, aient les compétences de langue appropriées et soient des évaluateurs qualifiés est un véritable défi.
Voici quelques principes pour instaurer une bonne relation de travail entre les rôles des experts et des évaluateurs dans les
Ibtissem Jouini
Senior Evaluation Manager CGIARChers collègues,
Merci d'avoir partagé vos réflexions, qui ont mis en avant les points essentiels sur ce sujet. Notre Fonction d'évaluation s'engage à poursuivre cette discussion. Nous réalisons en ce moment une étude visant à identifier les conditions dans lesquelles différentes approches de gestion de l'évaluation sont susceptibles de réussir et à examiner les stratégies de collaboration entre les bureaux indépendants afin de relever les défis de gestion. Nous lancerons bientôt une enquête en ligne pour répertorier les pratiques d'évaluation au sein des différents bureaux d'évaluation indépendants et nous prévoyons de proposer ce sujet de discussion lors de la prochaine European Evaluation Conference.
J'ai été heureuse de lire vos contributions et voici un résumé de vos principales idées:
Lal Manavado, vous avez souligné l'importance d'une gestion de l'évaluation efficace qui facilite le travail de l'évaluateur, assure une collecte des données pertinente et encourage la collaboration. Vous avez également souligné comment les responsables peuvent apporter une orientation d'ensemble afin d'améliorer le processus d'évaluation, notamment quand les évaluateurs ont besoin d'informations supplémentaires sur le contexte.
Gebril Mahjoub Osman, vous avez insisté sur la nécessité de préserver l'indépendance des équipes d'évaluation. Votre argumentation contre la participation active des responsables d'évaluation, en raison des biais et conflits d'intérêt potentiels, suggère leur rôle en termes de facilitation et de soutien plutôt que d'implication directe.
Vicente Plata, vous avez rappelé la valeur d'une communication efficace, comme des réunions initiales et finales entre les responsables d'évaluation et leurs équipes, afin d'apporter des informations contextuelles et d'affiner les conclusions. Votre réflexion sur le fait que les évaluations doivent équilibrer les données avec une compréhension de l'impact plus large du projet sur les acteurs impliqués est tout à fait judicieuse.
Cristian Maneiro, vous avez préconisé que les responsables d'évaluation soient soutenus par des analystes d'évaluation pour gérer les charges de travail de manière efficace. Votre commentaire sur certaines approches d'évaluation, telles que l'évaluation développementale, met l'accent sur une approche plus formative. Dans ces cas, l'implication du responsable d'évaluation en tant que partie intégrante du programme évalué est essentielle. Cette approche encourage une meilleure appropriation et promeut l'apprentissage interne au sein de l'organisation.
Hadera Gebru, vous avez soutenu l'idée selon laquelle les rôles et les responsabilités des responsables d'évaluation doivent être définis et communiqués clairement. Votre plaidoyer en faveur d'une implication stratégique afin de garantir des résultats d'évaluation de qualité élevée et crédibles tout en préservant l'indépendance des évaluateurs est précieuse de mon point de vue.
Adéléké Oguniyi, je suis d'accord avec vous concernant l'importance de la phase de démarrage comme fondement d'une évaluation réussie. L'importance que vous donnez à la nécessité d'une communication claire, de la définition des attentes et d'une programmation collaborative entre les responsables d'évaluation et les évaluateurs externes est un élément central du processus.
Anne Clémence Owen, vous avez mentionné le double rôle des responsables d'évaluation dans le soutien du processus d'évaluation et dans la promotion de l'apprentissage. Il est essentiel, comme vous le rappelez, que l'implication des responsables soit clairement définie dès l'étape de la conception pour garantir la conformité de l'évaluation aux objectifs d'évaluation et aux exigences organisationnelles.
Musa K. Sanoe, vous avez noté l'importance d'une bonne orientation et des définitions claires des rôles des responsables d'évaluation. Votre attention à la nécessité d'une implication stratégique des responsables aux étapes clefs pour garantir la crédibilité et l'indépendance de l'évaluation est très pertinente.
En conclusion, ces idées collectives soulignent l'importance de l'équilibre entre l'implication et l'indépendance des responsables d'évaluation. Je vous remercie pour toutes vos contributions précieuses à cette importante discussion. Veuillez me communiquer si vous souhaitez être impliqué davantage dans ce projet et n'hésitez pas à m'écrire à l'adresse: i.jouini@cgiar.org.
Bien à vous,
Ibtissem